Si vous voulez utiliser une forme de contraception ou envisagez de le faire, assurez-vous de connaître les dangers de ces petites pilules. Souvent, la contraception inonde votre corps de produits chimiques synthétiques qui peuvent causer des dommages à long terme et même masquer des symptômes qui cachent un problème plus important.
Les contraceptifs sont devenus si banals que leur utilisation va désormais bien au-delà de la simple prévention de la grossesse. Contrôle de l’acné, préparation aux traitements de fertilisation et gestion de règles longues ou irrégulières ne sont que quelques-unes des autres utilisations des diverses méthodes contraceptives.
Cependant, les méthodes de contraception ne sont pas aussi sûres qu’on le pensait autrefois, et elles peuvent entraîner à long terme des problèmes graves et importants. Nous allons passer en revue les risques pour la santé associés à la contraception et les solutions alternatives qui satisferont vos besoins en la matière.
6 formes de contraception hormonale
Plusieurs formes de contraception hormonales ont le même objectif, mais leurs effets secondaires comme leurs bienfaits peuvent se révéler différents.
La pilule
La forme la plus courante de contraception hormonale, la pilule contraceptive, se présente sous deux formes principales : les contraceptifs oraux combinés, qui utilisent des œstrogènes et des progestatifs de synthèse, et les minipilules, qui ne contiennent que des progestatifs de synthèse. (1)
Avec les pilules combinées, vous pouvez essentiellement choisir combien de cycles de règles vous voulez avoir par an. Généralement, ces packs permettent des cycles mensuels ou des cycles prolongés (avec des règles survenant 4 fois par an). Des formulations qui éliminent complètement les menstruations sont également disponibles.
Les pilules combinées comportent des risques plus élevés, de sorte que les minipilules sont parfois recommandées, mais ces pilules qui ne contiennent que des progestatifs de synthèse ne préviennent pas complètement l’ovulation. Au lieu de cela, elles amincissent la muqueuse utérine et épaississent la glaire cervicale pour empêcher la fécondation de l’ovule libéré.
Les patches
Ils contiennent les mêmes hormones que la pilule combinée. Les patches sont portés sur l’abdomen et délivrent les hormones par absorption cutanée. Ils sont remplacés une fois par semaine pendant 3 semaines, puis abandonnés la 4ème semaine pour permettre l’apparition des règles. (2)
Les implants
Les implants à progestatif seul sont insérés dans la partie supérieure du bras et fonctionnent comme des minipilules. Bien qu’ils n’empêchent pas l’ovulation, ils n’ont un taux d’échec que de 0,05 %.(3) Cependant, ils sont accompagnés d’effets secondaires et de contre-indications importantes. En effet, ils ne sont absolument pas recommandés pour les femmes souffrant ou ayant souffert d’un cancer du sein, de même que pour celles qui présentent des antécédents de maladie cardiaque ou d’AVC, des anticorps contre le lupus, des antécédents de migraine avec aura ou des problèmes de foie. Les conséquences de l’utilisation d’un implant contraceptif chez ces femmes peuvent être très graves.
Les contraceptifs injectables
La contraception injectable est une autre forme de contraceptif ne contenant que des progestatifs de synthèse. Elle est injectée par voie sous-cutanée ou intramusculaire tous les 3 mois par un professionnel de la santé.(4) Bien qu’elle soit considérée comme plus sûre pour les femmes qui ne peuvent pas prendre des contraceptifs à base d’œstrogènes, la contraception par injection comporte des risques importants, notamment un retour tardif de la fertilité (plus de 10 mois avant le retour à une ovulation normale) et une perte de densité osseuse. (5)
Les anneaux vaginaux
Les anneaux vaginaux combinent plusieurs méthodes contraceptives et sont placés à l’intérieur du vagin où ils administrent des hormones pendant 3 semaines. Chaque anneau est ôté après 3 semaines pour permettre l’apparition des règles et est jeté, puis un nouvel anneau est inséré. Cette manipulation peut être faite à domicile par la patiente, aucune visite chez un professionnel de la santé n’est nécessaire.
Le stérilet
Le stérilet, est un petit dispositif en forme de T qui est inséré par voie vaginale par un professionnel de la santé. Il ne délivre que des hormones à progestatifs de synthèse. Les stérilets font effet bien plus longtemps que les autres formes de contraception hormonale et sont actuellement la seule forme de contraception non permanente et de longue durée. La plupart durent entre 3 et 5 ans.
En conclusion : bien qu’il ne manque pas de choix en matière de contraception hormonale, ils comportent tous des risques importants. Même des effets secondaires mineurs, par exemple des troubles de l’humeur ou une prise de poids, peuvent suffire à perturber considérablement la qualité de vie d’une personne.
6 dangers de la contraception hormonale
Nous avons été submergés d’opinions selon lesquelles il est normal d’utiliser des contraceptifs, mais lorsque nous, les femmes dont le corps est rempli d’hormones synthétiques, prenons du recul et examinons la situation dans son ensemble, voulons-nous vraiment partager cet enthousiasme ?
1. L’infertilité
De nombreuses femmes constatent que l’utilisation de contraceptifs pendant de longues années retarde ou endommage considérablement leur fertilité, ce qui se traduit souvent par des délais de conception plus longs, des risques accrus de fausse couche ou de grossesse extra-utérine, ou le besoin de techniques de reproduction assistée, comme la fécondation in vitro.(6, 7, 8, 9)
Presque toutes les formes de contraception hormonale entraînent un effet secondaire notoire : un gain de poids, qui peut être important. Notons que des facteurs de poids ou d’obésité peuvent aussi entraîner à eux seuls des problèmes de fertilité ou l’incapacité de concevoir.(10)
2. Caillots de sang, tension artérielle trop élevée, AVC et crise cardiaque
Bien que de nombreux facteurs (comme le tabagisme) puissent influer sur le risque de caillots sanguins chez une femme, les pilules combinées peuvent au moins doubler le risque d’en présenter. (11)
De nombreuses formes de contraception hormonale peuvent avoir comme effet secondaire l’augmentation de la tension artérielle. Si on y ajoute d’autres causes de l’augmentation de la tension artérielle, par exemple la génétique, l’âge, le tabagisme ou l’obésité, certaines femmes sont beaucoup plus susceptibles de rencontrer un problème lié à la tension artérielle, comme un AVC ou une crise cardiaque, ou même, plus tard, une prééclampsie si elles finissent par être enceintes.
Avec certaines formes de contraception hormonale, le risque de crise cardiaque augmente pour toutes les femmes, même celles qui ne présentent pas de troubles génétiques de la coagulation (qui peuvent aussi augmenter le risque de façon indépendante). (12)
3. La vaginite candidosique
La contraception hormonale, surtout à long terme, perturbe la flore normale du vagin et peut entraîner une augmentation des infections à levures. (13) Lorsque le candida, la bactérie que l’on appelle généralement « levure », devient un problème régulier, il peut envahir d’autres parties du corps et, plus particulièrement, les intestins, ce qui entraîne une candidose chronique et d’autres problèmes de santé, par exemple la fatigue chronique.(14)
4. Le cancer
La contraception hormonale est liée à une augmentation des risques de contracter 2 types de cancers : le cancer des ovaires et le cancer du sein. (15, 16, 17) De plus, le stérilet présente un risque spécifique de contracter le cancer des ovaires. (18)
Note : Les femmes sont exposées quotidiennement à de nombreux facteurs qui peuvent augmenter le risque de troubles de la reproduction et de cancers et qui ne concernent pas que la contraception hormonale. Mentionnons en particulier les xénoestrogènes présents dans les produits contenant du plastique, les cosmétiques et les produits de soins de la peau.
5. Les troubles de l’humeur (y compris l’anxiété et la dépression)
La contraception hormonale stimule l’élimination des vitamines B hydrosolubles, ce qui a un fort impact neurologique et sur l’humeur.(19) Les méthodes contraceptives combinées qui utilisent des œstrogènes peuvent augmenter les risques de troubles de l’humeur, y compris la dépression.(20, 21)
6. La baisse de libido
Un effet secondaire courant de plusieurs formes de contraception hormonale est une diminution de la libido. (22) La réduction de la libido pendant la contraception peut aussi entraîner d’autres effets secondaires, par exemple le gain de poids, les saignements en dehors de la période des règles (appelés spottings), l’acné, la fatigue et la sensibilité des seins, qui peuvent tous tuer rapidement l’envie de rapports sexuels.
Parmi les autres dangers de la contraception hormonale, mentionnons : (23, 24, 25, 26, 27)
- Des douleurs abdominales
- La disparition des règles
- L’acné
- La perte de densité osseuse
- Le spotting
- Des douleurs ou de l’hypersensibilité des seins
- Des douleurs ou des crampes pelviques
- Des kystes aux ovaires
- Une diminution de la libido
- L’infertilité
- La diarrhée
- Des vertiges
- Le cancer de l’endomètre et le cancer du col utérin
- L’endométrite (inflammation de l’endomètre)
- Une fatigue chronique
- La rétention des fluides
- Des troubles ou des maladies de la vésicule biliaire
- Des migraines
- Une pression artérielle trop élevée
- Des risques plus élevés de grossesse extra-utérine
- Un excès de fluides vaginaux
- Des règles irrégulières, prolongées ou à plus grande fréquence
- Des tumeurs ou un cancer du foie
- Des nausées
- De la nervosité
- Des kystes aux ovaires
- Des infections pelviques
- Des irritations de la peau
- Le syndrome du choc toxique
- Des infections ou des irritations vaginales
- Un gain de poids
6 alternatives plus saines
1. Les préservatifs masculins
Il s’agit peut-être de la méthode de contraception non hormonale la plus courante. Les préservatifs sont bon marché, pratiques et simples à utiliser. Ils protègent contre les maladies sexuellement transmissibles, contrairement aux contraceptifs hormonaux. Par conséquent, ils offrent un niveau de protection supplémentaire.
Le taux de succès des préservatifs est de 98% lorsqu’ils sont utilisés correctement. Une chose importante dont de nombreuses personnes ne tiennent pas compte : les préservatifs ont une date de péremption et devraient être remplacés régulièrement pour s’assurer qu’ils fonctionnent comme ils le devraient.
Un autre facteur à considérer avec les préservatifs est le matériel à partir duquel ils sont fabriqués. La plupart des préservatifs sur le marché sont faits de latex, mais il existe d’autres alternatives sans latex, à base de polyuréthane ou de polyisoprène. Pourtant, si vous cherchez à trouver une substance plus naturelle, certaines entreprises produisent des préservatifs en peau d’agneau.
Attention : bien que les préservatifs en peau d’agneau puissent être moins irritants, ils ne protègent pas des maladies sexuellement transmissibles.
2. Les préservatifs féminins
Moins courants que les préservatifs masculins, les préservatifs féminins n’offrent pas un taux de succès aussi élevé (79%). Ils sont également un peu moins faciles à utiliser et peuvent causer une irritation vaginale. Mais ils protègent contre les infections sexuellement transmissibles, et sont une option à considérer si les préservatifs masculins ne fonctionnent pas.
3. Spermicide, diaphragme ou cape cervicale
Comme pour un préservatif féminin, le diaphragme (ou la cape cervicale) doit être inséré pour recouvrir complètement le col de l’utérus. À elles seules, elles sont efficaces à environ 80%, mais cette efficacité peut augmenter avec l’utilisation d’un spermicide pour s’assurer que les spermatozoïdes qui franchissent la barrière ne fécondent pas un ovule. (32)
Ces options sont moins pratiques puisqu’elles peuvent exiger un certain effort pour se mettre en place et qu’elles risquent, à l’occasion, de se coincer à l’intérieur du vagin. Elles nécessitent également une prescription médicale et une fixation. Elles ne peuvent pas être utilisées lors de la période des règles.
4. Les stérilets non hormonaux
Alors que les stérilets hormonaux provoquent de nombreux effets secondaires, les stérilets en cuivre ne contiennent pas d’hormones et comportent moins de risques. Ils durent plus longtemps et peuvent rester implantés jusqu’à 10 ans. Ils peuvent cependant augmenter les saignements abondants au cours des règles, vu qu’ils n’interfèrent pas avec l’ovulation ou les cycles menstruels normaux. Il existe également une faible possibilité qu’ils glissent, perdent leur position et ainsi n’empêchent pas la grossesse, mais leur taux de réussite est de 99 %. (28)
5. Les méthodes naturelles de régulation des naissances
Cette forme de contraception est celle qui préserve le mieux la fertilité naturelle et réduit le plus l’exposition aux hormones synthétiques, aux méthodes de barrière et aux implants. Bien qu’elle ne soit vraiment idéale que pour les partenaires engagés dans une relation exclusive (puisqu’elle ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles), c’est celle qui offre le plus de liberté.
Grâce à leur smartphone, les femmes peuvent suivre les variations de leur fertilité dans une application, en prenant des mesures simples telles que prendre une température quotidienne le matin ou surveiller le liquide cervical au moment de l’ovulation. En général, les femmes doivent éviter les rapports sexuels pendant 7 à 10 jours par cycle. Si vous suivez correctement vos signes de fertilité, cette méthode peut être très efficace. Le vrai bonus est qu’il peut être utilisé à l’envers, afin d’obtenir rapidement une grossesse si vous décidez que vous voulez concevoir. À l’inverse, les méthodes hormonales de contraception perturbent l’ovulation et, une fois arrêtées, elles peuvent encore entraîner de longs temps d’attente avant la conception.
Si vous voulez vraiment de la plus haute technologie possible pour éviter une grossesse, il existe des dispositifs conçus pour suivre la fertilité. Bien qu’ils visent à améliorer les chances de conception d’une femme, ils sont assortis de taux de réussite élevés dans l’identification des fenêtres de fertilité. Si vous identifiez quand vous êtes capable de tomber enceinte, vous pouvez tout aussi facilement éviter une grossesse.
Certains de ces dispositifs, comme le bracelet Ava, sont portés autour du poignet pendant que vous dormez, et peuvent identifier les jours fertiles avec une précision de 89%.
6. L’éponge contraceptive
Une éponge (semblable à une cape cervicale) remplie de spermicide est insérée dans le vagin. Cette méthode est plus efficace pour les femmes qui n’ont pas encore eu d’enfant, car l’élargissement du canal vaginal après l’accouchement peut entraîner un taux d’échec de près de 25% pour cette méthode. Les femmes qui n’ont jamais eu d’enfant auront encore environ 10 à 12% de risques de grossesse lorsqu’elles utilisent l’éponge, ce qui la rend moins efficace que les autres méthodes. Dans de rares cas, il peut être difficile de l’enlever.
En conclusion : il existe de nombreuses alternatives à la contraception hormonale, dont l’efficacité varie. La forme de contraception que vous devriez choisir est celle qui répond le mieux à vos objectifs en matière de santé. Comparées aux risques que présentent les contraceptifs hormonaux, les méthodes de contraception non hormonales peuvent être aussi efficaces et même valorisantes, puisqu’elles n’affectent pas la fertilité naturelle, l’humeur ou l’éclatante santé d’une femme.
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